Autonomie fonctionnelle : Il s’agit du plus haut degré de perfectionnement atteint par la fonction. C’est à travers elle que nous avons défini la Machine.
Circulation idéologique : Il s’agit de la circulation des signes qui a, historiquement et principalement, contribué au développement de l’infrastructure de la communication comme entité distincte des autres niveaux infrastructuraux. Cette circulation idéologique a acquis un rôle de plus important au sein de l’infrastructure institutionnelle.
Cryptomonnaie : La cryptomonnaie correspond à la nouvelle forme phénoménale prise par la monnaie au cours de l’histoire grâce à l’invention du protocole cryptomonétaire. Ce protocole cryptomonétaire est historiquement apparu sous la forme du protocole Bitcoin.
Cybermonnaie : La cybermonnaie est la nouvelle forme phénoménale adoptée par l’argent en tant que monopole monétaire, c’est à dire centralisation abusive du réseau monopoliste bancaire traditionnel. Elle a su récupérer les progrès apportés par le protocole Bitcoin pour continuer d’imposer cette vision monopoliste privée à travers l’invention des MNBC (Monnaies Numériques de Banques Centrales).
Langage : Ce qui se caractérise par une syntaxe et une sémantique. Si on importe ce concept sur le plan sociologique, on parvient à saisir quelle part de la réalité sociale semble davantage intervenir comme syntaxe plutôt que comme sémantique et vice versa. La dualité inhérente au langage se décline et se répète, de manière fractale, au cœur du champ social.
Langage de valeur : C’est le nom que nous avons donné au procès d’échange défini par Marx lorsque nous avons pu saisir logiquement ce qui relève de la circulation des signes et ce qui relève de la circulation des marchandises.
Langage institutionnel : Il s’agit du langage au service l’ordre institutionnel qui opère par la syntaxe du signe et qui use de l’existentiel comme sémantique. Cette syntaxe du signe est donnée par la formule logique Référent-Signifiant-signifié. Les relations existentielles participent à l’élaboration de l’idéologie voulue par l’institutionnel et interviennent comme sémantique attaché à ce langage.
Procès d’automatisation : Il s’agit de la réduction de l’usage à la fonction. Elle aboutit à une « atrophisation » du geste immanent à l’usage qui témoigne pourtant de la culture nécessaire au progrès de toute force productive.
Réalité virtuelle : Il s’agit d’une virtualité qui peine à s’accomplir réellement et qui, par impuissance à rejoindre le réel, n’a pu opérer que par reflet. Avec le progrès des technologies de la télécommunication et développement des réseaux informatiques, c’est aujourd’hui à travers le Web qu’elle s’accomplit.
Référent : Selon Clouscard, il s’agit de la réalité infrastructurale référente à toute production. Le référent est à trois niveaux : l’infrastructure productive, l’infrastructure relationnelle et l’infrastructure institutionnelle.
Signifiant : Comme son nom l’indique, il s’agit de la logique de la circulation qui s’applique au signe. Le signifiant est en quelque sorte le véhicule de l’idéologie. Comme catégorie représentative de ce rôle, il intervient au niveau de l’infrastructural et de l’existentiel.
Signifié : L’objet ou la personne qui intervient comme supports de transmission au service du signifiant.
Sémantique : La sémantique correspond l’ensemble des signes permettant de véhiculer le sens, le contenu sémantique.
Syntaxe : La syntaxe correspond à l’ensemble des règles logiques qui participent à la formation du sens. Aussi, ces règles incluent-elles le support matériel sur lequel elles s’appliquent et permettent cette formation du sens.